Trouver un job pendant son PVT au Chili dans une entreprise locale est l’idéal pour s’intégrer à la société tout en gagnant de l’argent pour financer ses road trips dans tout le pays. Tourisme, agriculture, communication… il existe de nombreux secteurs d’activité pour ceux qui veulent tenter l’aventure du PVT au Chili.
Mathieu du blog Chili Voyages est expert de la destination depuis 2010. Alors que le PVT Chili est entré en vigueur, il nous donne quelques conseils sur le marché du travail au Chili. En tant que salarié ou indépendant au Chili, il est temps de partir tenter l’expérience à l’étranger !
- Trouver du travail au Chili
- Travailler dans le tourisme au Chili
- Etre salarié d’une entreprise au Chili
- Travailler comme indépendant au Chili
Comment trouver du travail pendant son PVT au Chili ?
Faire les petites annonces
Dans les journaux, la section appelée « clasificados » recueille les petites annonces comme le site AdVisto.com. Il existe d’indénombrables offres de travail pour des métiers manuels, d’ingénierie, dans la santé ou d’ouvriers. Dans ces mêmes catégories de métiers, à chaque fin d’année est organisée « la feria del trabajo ». Ponctuellement, ce salon du travail rassemble employeurs et demandeurs durant quelques jours.
Surveiller les offres d’emploi des universités chiliennes
Si votre truc c’est le design, les universités dans ce domaine proposent sur leur site Internet une section « bourse du travail ». Même s’il existe une partie réservée aux étudiants, des offres sont accessibles à tout le monde. Avantage aux diplômés de ces universités car ils ont accès au groupe Facebook privé de l’établissement où circulent les bons plans pour trouver un emploi au Chili. C’est par exemple le cas à la « Universidad Católica ».
Démarchez directement les entreprises chiliennes
Partout où vous allez, prenez l’habitude de demander s’il ne recherche pas une petite main de manière ponctuelle. Ça finira bien par payer et enrichira votre CV ! 🙂
Travailler dans le tourisme pendant son PVT Chili
Travailler dans l’hôtellerie au Chili
Au Chili, le tourisme se développe peu à peu mais du chemin reste à faire. Restaurants, hôtels, campings, auberges de jeunesse… les possibilités pour les étrangers qui font un PVT sont multiples. Il va sans dire que les connaissances en langues sont requises.
Être professeur d’anglais ou de français au Chili
Vous êtes fort en langue ? Passez à la vitesse supérieure : enseignez-les ! Le français c’est bien mais c’est surtout l’anglais qui est recherché.
Si le français garde encore la cote et reste la langue de la culture, il y une réelle envie de la part des jeunes d’apprendre l’anglais.
Inutile de rappeler que cette langue est devenue indispensable et la maîtriser ouvre de nombreuses portes d’un point de vue professionnel. Après, si vous parlez espagnol, c’est encore mieux ! Mais pas de panique, ça s’apprend vite ! 😉
Travailler dans un bureau au Chili
Trouver un métier dans un bureau ne sera pas forcément évident. Les Chiliens sont très regardant niveau diplômes ; probablement plus que sur les capacités réelles du postulant. Le bac+5 est quasiment la norme et l’établissement qui l’a délivré compte beaucoup. De par son coût et sa localisation, l’école fréquentée en dit long sur les Chiliens car elle reflète leur classe sociale.
Candidater pour un poste dans un bureau, c’est se lancer dans des démarches de recrutements fastidieuses et faire face à des entretiens et relances téléphoniques multiples. Votre apparence doit être également irréprochable (éviter le jean et chemise obligatoire). Il faut rentrer dans le moule.
Mon avis sur le travail de bureau au Chili : En choisissant un job à plein temps, vous risquez de beaucoup travailler. Est-ce bien là le sens de votre voyage ? Définissez vos priorités pour déterminer le type de job envisagé. Un travail à plein temps et sédentaire vous empêchera plus de partir à la découverte du pays. Le programme WHV ne permet qu’un an sur place maximum, attention pas ne pas se brider par le travail.
En plus, si le Chili applique la même règle que les autres pays du PVT, vous ne pourrez pas travailler plus de 6 mois chez le même employeur.
Travailler en indépendant au Chili
Travailler au Chili en tant qu’indépendant vous donnera plus de liberté, surtout si le but du voyage est de partir à la découverte du pays. Cependant, avec un visa PVT d’un an maximum et non renouvelable, il est compliqué de monter une affaire, la faire fonctionner pour devoir l’abandonner ou la revendre dans les 12 mois qui suivent votre arrivée.
Être freelance au Chili
Travailler en freelance peut être une bonne solution au Chili si vous avez des compétences en graphisme, développement web ou même photographie. Vous avez déjà fait de la photo ? De nombreux événements tels que les mariages sont demandeurs de photographes. Vous devenez alors ponctuellement salarié, le temps de l’événement et vous travaillez à votre guise sur les retouches photos avant de rendre le travail final. Une fois votre mini contrat terminé, vous redevez libre comme l’air et pouvez poursuivre votre route.
Devenir traducteur au Chili
Et dans cette même optique, pourquoi ne pas exercer un travail de traducteur ? La seule condition : être bilingue !
D’une manière générale, faites le point sur vos connaissances et services que vous pouvez offrir, puis comment les monétiser. Quelles activités avez-vous déjà exercé et que vous pourriez enseigner à des débutants ? Etes-vous artiste, sportif ou musicien ?
Faire des petits jobs au Chili
Les étudiants arrivent à trouver des jobs d’appoints pour gagner quelques pesos. Ce qu’ils cherchent avant tout, c’est de générer des lucas comme on dit au Chili. L’expérience professionnelle a peu d’importance dans ce contexte. Mieux vaut donc ne pas s’attendre à une paie phénoménale.
Vous pouvez trouver un job de serveur, de distributeur de journaux, d’emballeur de cadeaux dans les supermarchés, ou bien « d’assistant de caisse » (consiste à mettre les courses des clients dans les sacs plastiques et éventuellement les conduire jusqu’au parking pour une pièce en plus). Ce type de job est idéal pour les courtes durées, où l’engagement et les responsabilités sont très limités.
Pour info, 1 luca vaut 1000 pesos (soit 1,30€). Comme les chiffres montent vite en pesos, il est plus rapide de diviser les chiffres par mille et de dire « luca ».
D’autres articles sur le Chili :
>> PVT Chili – les étapes pour obtenir le visa
>> Transport : se déplacer au Chili
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