Ce n’est pas forcément simple de justifier une expérience en visa vacances-travail à l’autre bout du monde auprès d’employeurs à votre retour en France. Chez WHV.fr, on a décidé de vous aider à répondre à vos interrogations et aux questions pièges des recruteurs !
Sur le CV : Faut-il mentionner son PVT dans la catégorie « expérience » ou « centre d’intérêts » ?
Il faut mentionner le PVT dans la partie « expérience », surtout si vous avez travaillé dans votre domaine de compétences.
Si vous avez uniquement fait des jobs dits « alimentaires » (ex : picking, agriculture, pêche, etc.) et qui ne correspondent pas à votre secteur d’activité en France, on vous conseille de l’indiquer dans la partie « expérience » en évoquant les avantages du ou des postes occupés : amélioration au niveau linguistique, adaptation dans une équipe internationale, acquisition de nouvelles compétences, challenge personnel, etc. Si toutefois vous décidez de l’inscrire dans la partie « centre d’intérêts », ne minimisez pas le projet entrepris. Faire un PVT, c’est une expérience à valoriser !
Si vous avez fait du bénévolat, on vous conseille de l’intégrer dans la partie « expérience ». Qu’importe votre secteur d’activités, votre bénévolat sera mis en valeur. Attention tout de même à bien communiquer. Si vous êtes dans le social, faites en sorte que cette aventure soit mis en avant. Si vous cherchez un poste dans le commerce, soyez plus concis. Le recruteur doit sentir que cette aventure était une parenthèse à l’international et que vous n’êtes pas susceptible de repartir.
Si vous êtes parti en PVT pour approfondir votre niveau de langue, en prenant des cours dans un institut de bonne réputation, vous pouvez l’intégrer dans la partie « compétences » (exemple : Très bon niveau d’anglais à la suite d’un working holiday en Australie pendant l’année 2018). Si en plus vous avez obtenu un TOEIC ou un TOEFL, indiquez-le.
Si vous êtes parti uniquement pour voyager, n’hésitez pas à indiquer dans la partie « compétences » que votre PVT vous a permis d’améliorer votre niveau de langue.
Comment vendre son PVT lors d’un entretien d’embauche ?
Partir en visa vacances travail, c’est déjà quitter sa zone de confort et prendre des risques ! La plupart des jeunes qui partent en PVT n’ont pas d’emploi une fois sur place. Il faut donc en trouver un, ce qui est loin d’être facile. Saviez-vous par exemple qu’au Canada, 80 % des offres ne sont pas affichées sur internet. Pour être recruté au Canada, il faut faire fonctionner son réseau. C’est loin d’être facile, surtout quand on ne connaît personne. Il faut également suivre des démarches administratives. Par exemple, pour qu’un contrat de travail soit valide en Argentine, il convient de s’enregistrer à la sécurité sociale argentine, dans un centre bondé où tout le monde parle espagnol. Faire un PVT nous apprend à être autonome, débrouillard et persévérant.
Une fois que vous avez trouvé un emploi, il faut s’adapter à une toute nouvelle culture d’entreprise. Cela passe notamment par l’apprentissage d’une nouvelle langue et de nouvelles techniques de travail. Faire un PVT, c’est donc être adaptable et accepter le challenge
Lors de l’entretien, il faut faire attention à ne pas sur-vendre l’expérience en PVT, au risque de paraître nostalgique. Si vous voulez le poste, il ne faut surtout pas donner l’impression que vous regrettez d’être revenu en France et que vous voulez repartir.